La nouvelle vient du Conseil constitutionnel. Désormais les collectivités locales vont pouvoir engager des poursuites contre les médias quand elles s’estiment diffamées ou injuriées. Moissac qui subit depuis des mois un pilonnage médiatique professionnellement condamnable et politiquement imbécile va trouver dans cette décision son lot de consolation et une arme dont la mairie pourrait si nécessaire se servir. Le Conseil constitutionnel a en effet jugé contraire à la Constitution les dispositions de la loi sur la presse du 29 juillet 1881 qui interdisaient aux collectivités locales de se retourner contre les journaux.