Un mot sorti de son contexte a suffi pour que le syndicat SGP police tire à boulets rouges sur le maire de Moissac. C’est bien sûr une image, qu’autorise le communiqué courroucé de cette organisation qui devrait avoir mieux à faire que de pister les propos de Jean Paul Nunzi.
Bien entendu chacun sait que le maire et sa majorité respectent au plus haut point la police nationale. Et si certains en doutent, qu’ils soient rassurés. La situation de Moissac est pourtant singulière. La ville est dans la zone gendarmerie. Il ne sert donc à rien, comme le suggère le texte syndical, de multiplier les structures, de conduire police municipale, nationale et gendarmerie à se marcher sur les pieds. Cela crée la confusion et peut conduire à l’inefficacité.
Moissac s’est dotée d’une police municipale, dont les effectifs sont relativement conséquents, et qui va, une fois actée la nouvelle organisation, pouvoir se consacrer pleinement à la prévention et à la répression. Une chose est sûre, les gendarmes ne sont pas assez nombreux pour couvrir le territoire de leur ressort. L’état doit donc renforcer les effectifs de la brigade. S’il est vrai que Moissac semble dans la norme nationale, 1 gendarme pour 1000 habitants, la taille du territoire que la brigade couvre, oblige à réviser ces ratios.
Le candidat PRG à la mairie de Moissac, n’ a pas abordé cette question du commissariat. Et pour cause, il connait l’inanité de cette proposition. Mais en période électorale, un bon poulet dans la feuille de chou locale ne fait pas de mal. Le PRG dispose dans ce domaine d’un expert retraité par ailleurs élu au Conseil municipal. Il a donc laissé faire Lenfant.