Dans quelques semaines, les grands électeurs, pour l’essentiel les élus, seront convoqués aux urnes pour élire deux sénateurs dans le département. Les sortants, Jean Michel Baylet (PRG) et Yvon Collin entendent bien retrouver leur fauteuil du Palais du Luxembourg.
Sauf que la situation s’est sérieusement compliquée. Le PRG a obtenu, dans le cadre des accords nationaux avec le PS que les deux sièges lui soient réservés. Conséquence, les élus PS et apparentés du département sont sommés de voter pour les deux candidats présentés par les radicaux, JM Baylet et Francis Labruyère, maire de Villemade. C’est la deuxième fois, en quelques mois, (il y avait eu la crispation des Européennes) que Paris décide pour la base, sans même faire semblant de la consulter.
Du coup, ça grogne dans les rangs socialistes, tellement fort que lors d’un premier vote, les militants du département avaient décidé de présenter un candidat. Vote entériné par le Conseil fédéral qui a confirmé en juillet dernier la candidature d’ Etienne Astoul, vice président du CG 82. Indicative faute de quorum, cette proposition sera à nouveau discutée par les adhérents prochainement réunis en assemblée générale.
Avant même de connaître le résultat de cette consultation, c’est le PRG qui à son tour rue dans les brancards. Son président n’a pas de mots assez durs pour condamner l’attitude de son partenaire socialiste « incapable de faire respecter les accords ». Sa colère est d’autant plus grande qu’il affirme n’avoir rien demandé, que c’est François Hollande, avec l’aval de tous les responsables nationaux du PS, qui lui a offert sur un plateau cette répartition des rôles. Vrai ou faux, la situation se tend, alors même, qu’outre Yvon Collin en délicatesse avec son ancien mentor, s’annonce une autre candidature à gauche, celle d’Annie Bonnefont associée à Alain Jean (EELV, les Verts) qui va élargir encore l’offre électorale.
Au moment où chacun s’interroge sur la couleur de la majorité sénatoriale qui sortira des urnes – il y a un risque non négligeable de voir le Sénat re-basculer à droite – cette énième péripétie tarn-et-garonnaise montre à quel point la situation politique dans le département est délicate. Nombre d’élus, et de militants socialistes rejettent pêle-mêle le système Baylet, et son omnipotence mais aussi les oukases de l’Elysée ou de la rue de Solférino. Si les militants socialistes confirment leur choix initial, on n’a pas fini d’entendre parler du Tarn et Garonne.
Il est étonnant que vous ne parliez pas du Parti de Gauche qui existe vraiment voire du Front de Gauche pour ce qui l’en reste. GV
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Certes. mais il y’a bien longtemps que le Parti de gauche est entré dans l’opposition. Là j’évoquais les partenaires ou ex partenaires, à ce jour, du gouvernement Hollande
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Bien-sûr mais puis-je te rappeler que le PG a appeler à voter Hollande au 2eme tour des présidentielles. Il est vrai qu’aujourd’hui nous sommes complètement dans l’opposition. Rappel Hollande a déclaré que son ennemi était la finance. Qu’en reste-t’il aujourd’hui qui plus est avec VALS et MACRON ex-banquier…? Merci d’avoir pris le temps de me répondre même si mes commentaires ne passe pas sur ton site. Rassures-toi le PC par le biais de « Moissac au cœur » nous ignore aussi. Cordialement. GV
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Mais si tes commentaires sont publiés et je suis disposé à discuter plus longuement si l’occasion nous en est donnée et si tu le souhaites
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