Un petit conseil municipal


La taxe d’aménagement, qui en regroupe en fait deux, et que vous payez quand vous construisez une maison  pour la raccorder par exemple aux réseaux reste inchangée : 2, 5%. Mais les résidences les plus modestes, les immeubles classés, et les petits commerces de détails en seront partiellement ou totalement exonérés.

Le CCAS, le Centre communal d’action sociale, dont le budget 2014 est de 540 000 euros va bénéficier d’un coup de pouce de la mairie. Elle lui a versé 540 000 euros au titre d’une subvention d’équilibre, il a été décidé de rajouter au pot 80 000 euros histoire de compenser les baisses de recettes. En cause, le Conseil général qui fait des économies sur le dos de la commune.

OPAH. Ca marche. Une création Nunzi qui trouve grâce aux yeux de la majorité UMP. Il faut dire que 62 logements, dont 39 appartenant à des propriétaires occupants, ont à ce jour bénéficié pour travaux des différentes aides prévues dans ce dispositif. Le montant s’élève à 1 million 850 000 euros. Les artisans moissagais en récupèrent 62%. Mais malgré ce bilan, le maire ne reconduit ce dispositif que pour un an, avec quelques 37 000 euros de subventions nouvelles et quelques modifications en faveur des propriétaires très modestes.

Par ailleurs, La Bobine qui promeut le cinéma d’auteur, et le festival Lettres d’automne ont vu leurs conventions reconduites. Pour le Festival de la Voix, une subvention sera demandée, comme chaque année, au Conseil régional.

Les gros morceaux

Il a fallu attendre la fin du Conseil et les questions écrites du groupe Divers gauche pour que soient abordées les questions qui fâchent.

  • Les Lycées.

Le lycée agricole. Une énième réunion a eu lieu avec la Région MP. Et toujours pas de fumée blanche. Le lycée agricole qui voulait déménager pour être plus près des terrains qu’il cultive, a reçu une fin de non recevoir. Tout au plus, quelques travaux seront faits pour améliorer l’état des bâtiments.

Le lycée général. Son problème c’est le PPRI, le Plan de prévention des risques d’inondations. Il lui interdit de construire. Du coup, la Région M.P. s’abrite derrière ce plan pour refuser l’agrandissement des locaux. Ce n’est pas encore un niet définitif, mais ça en prend le chemin. Deux nouvelles études vont être réalisées, l’une sur l’aménagement du PPRI, l’autre sur les travaux possibles.

  • L’hôpital. Notre article a suscité l’agacement de la majorité municipale qui a du reconnaître la véracité de nos informations (voir plus bas). Mais comme à l’accoutumée, elle ruse, elle esquive, elle s’indigne… Le maire devrait quand même, avec son collègue de Castelsarrasin et le président de la Communauté de communes tenter une démarche auprès de l’ARS. Il est en effet grand temps qu’il prenne toute la mesure de la situation qui est en train de se créer.
  • L’école Saint Benoît enfin. Elle a besoin d’une aire de jeux pour les enfants. Jean Paul Nunzi avait décidé d’acheter un terrain mitoyen appartenant à divers propriétaires dont certains étaient introuvables. Plusieurs années de recherche avaient enfin permis de boucler ce dossier. Mais le changement de majorité a soudain stoppé net ce bel élan. La mairie avoue à demi mot que cette affaire la dépasse.

L‘Audit social

C’est le fameux questionnaire  soumis aux agents municipaux et dont nous vous avions parlé il y a quelques semaines (voir plus bas). Les résultats, dans une version très allégée et vite exposée, ont enfin été présentés aux élus, au cours d’une réunion à huis clos. On peut s’interroger sur la méthode, aucun document n’a été remis à l’opposition ni avant, ni pendant la réunion, ce qui faute d’avoir pu analyser en amont le document, l’ a limité dans le questionnement.

Cela témoigne à l’évidence d’une curieuse conception du rôle des élus. Un audit n’est pas un acte banal. Celui là  coûterait plus de 15000 euros à la commune (le coût réel n’a pas été communiqué) et pourrait avoir des conséquences sur la situation des personnels municipaux. L’opposition de gauche l’a dit, elle entend bien ne pas être réduite au rôle de spectateur muet.

Nous reviendrons sur sur les résultats de cet audit qui devrait, et c’était peut-être bien son seul et unique objectif, conduire à des changements de têtes dans l’encadrement du personnel municipal. Doit-on craindre une chasse aux sorcières?

N.B.

Le FN a boycotté cette réunion et le Conseil qui suivait.

3 réflexions sur “Un petit conseil municipal

  1. Si la PS et le PRG avaient été irréprochables dans leur gestion, l’audit l’aurait dit. La responsable des personnels précédente aurait du prendre la parole ; il parait qu’elle ne la pas fait. Pourquoi? C’est le « b…l » a tous les étages qu’à récupéré la droite. Le PS : dépenser l’argent des autres, c’est facile. Gérer, vous en êtes incapables!

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  2. Le groupe PS aurait du également boycotter cette réunion à huis clos ou au moins se lever de table quand il apprenait qu’aucun document de travail n’était distribué. Il s’agit de faire respecter les électeurs plus que la connivence entre élus. La violation des droits de l’opposition, de toutes les oppositions, doit être dénoncée.
    Patrice Charles.

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  3. C’est la saison pour y croire mais il ne faudrait pas ajouter au Père Noël la poupée qui tousse !
    Est-ce que la mairie va nous balader longtemps avec les supers plans pour le lycée auquel on ajoute maintenant la construction d’un gymnase à la place du Hall des Sports et tout cela sous condition d’un aménagement du PPRI ?
    Sont-ils assez naïfs pour ne pas comprendre que cette condition est rédhibitoire dans une période où les dégâts des eaux font la une des journaux avec comme corollaire l’implication des élus dans les responsabilités des catastrophes ?
    Comme par hasard pour le lycée agricole qui justement veut quitter cette zone inondable on se heurte à une fin de non recevoir mais on serait d’accord pour des aménagements … même en zone PPRI ?
    Il fût un temps où l’on disait : On nous prend pour des enfants de chœur…. Ce temps là est revenu !

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