La Communauté de communes compte à ce jour 72 emplois à temps complet. Son champ de compétence s’étend, sur un territoire où les problèmes s’accroissent.
Terres des Confluences s’est fait tirer le portrait.
C’est l’œuvre de l’observatoire régional de santé (ORS). Et la photo n’est pas réjouissante. Notre territoire est vieux, plus vieux que la moyenne du département. Le chômage y est très important, chez les jeunes, et les personnes en situation de précarité, des populations qui affichent en même temps un faible niveau d’études. Premières concernées les villes de Moissac et Castelsarrasin ! (Voir ici l’étude de l’ORS)
Mais ce n’est pas tout. 22% des enfants de sixième sont en surcharge pondérale (16% dans la région) Ils sont deux fois plus nombreux qu’ailleurs à souffrir de caries. Et puis on meurt plus et plus tôt sur nos terres. Globalement, nos populations ne se sentent pas bien. 72% des sondés se plaignent d’un mal être et de souffrance psycho-sociale. C’est dire, mieux que toutes les enquêtes sociologiques, la situation alarmante de ce coin de Tarn-et-Garonne. Le désert médical, on l’a dit et redit ici, y avance irrésistiblement. Manque de spécialistes, délais d’attente trop longs, raréfaction progressive des généralistes… Et l’immigration assombrit encore le tableau : problème de langue, de compréhension et un rapport à la santé qui met en évidence un problème culturel.
Face à cette situation, les remèdes semblent parfois de la poudre de perlimpinpin, au mieux des vœux pieux : « il faut -aller vers-, pour favoriser l’accès au soin, le rendre plus visible, renforcer les actions de prévention, faciliter les échanges entre professionnels de santé, mobiliser les outils du Pacte Santé… » Faible, bien faible réponse ! Heureusement qu’il y a l’hôpital ! C’est un atout de poids dit l’ORS. Le Comité de défense qui a sauvé notre CHIC, y trouvera des raisons de persévérer. Et puis il y a les maisons de santé, que les collectivités locales installent à grands frais. Terres des Confluences va en créer une à Saint Nicolas de la Grave. Coût estimé : plus d’un million d’euros. Les travaux ne débuteront qu’après engagement écrit des professionnels à s’y installer. Heureusement!
Economie
Une des réponses, à moyen terme, aux maux de notre territoire, c’est la création de richesses, le développement économique. Bonne nouvelle, la coopérative agricole Stanor qui conditionne les fruits, va investir 2, 7 millions d’euros dans un deuxième atelier de pré-calibrage. Cinq emplois à la clé. Terres des Confluences va lui octroyer une aide de 1000 euros qui lui permettront de solliciter les subventions européennes. Les ZAC (zones d’aménagement concerté) sont encore loin d’être pleines, même si quelques entreprises y transfèrent une partie de leurs activités.
Mais le développement économique passe par la diversification des activités. Le tourisme est un vecteur puissant, trop longtemps moqué par des politiques à la vue courte. Les temps changent, il faut l’espérer. La communauté de communes, comme le lui impose la loi, vient de mettre en place, sous forme associative, un Office de tourisme chargé de la promotion de tout le territoire. Une Convention fixe désormais pour trois ans les objectifs de ce nouvel organisme qui s’installera à Moissac. L’OTI devra améliorer les retombées économiques, développer l’attractivité du territoire et en faire la promotion. Subventionné à hauteur de 300 000 euros en 2018, il devra faire la preuve de son efficacité et savoir travailler en bonne intelligence avec l’Office Moissagais qui lui a transféré quatre emplois mais conserve la gestion du patrimoine abbatial.
L’OPAH (Opération programmée d’amélioration de l’habitat) mise en place sur les 14 communes de l’ancienne intercommunalité, « Sère-Garonne-Gimone » est reconduite pour un an. Elle a permis en 2016 l’amélioration de 83 logements. Les Moissagais peuvent témoigner de l’intérêt d’un tel dispositif, lancé par l’ancien maire Jean Paul Nunzi.
Et puis il y a la culture ! N’en déplaise aux sceptiques de tous poils, c’est aussi un outil de développement économique. L’association MCV, qui porte le Festival des Voix, a cherché auprès de l’intercommunalité, un soutien financier. En contrepartie, elle s’est engagée à repenser sa programmation, en y intéressant les bourgades du secteur. Une décentralisation culturelle en quelque sorte sur la base d’un gagnant-gagnant. Reste que Castelsarrasin résiste et veut, parole de son maire, garder son festival, tout en siégeant au Conseil d’administration de MCV. Qu’il soit permis ici de manifester un double regret. Un grand et gros festival, innervant sur une période plus longue tout le territoire, aurait plus de force, plus de visibilité. La proposition demeure d’actualité même si Castelsarrasin fait toujours la sourde oreille. Et puis, pour éviter les polémiques, il serait bien que le bureau de l’intercommunalité respecte un minimum de formalisme démocratique. Avant de faire voter sur des noms choisis dans le secret d’un bureau présidentiel pour siéger au CA de MCV, il faut procéder à un appel à candidature. Il y a parfois des surprises !
dans le secret du bureau presidentiel, il y a le maire de Moissac. Ce maire qui n a pas le courage de prendre la parole lors de la deliberation sur Mcv et qui envoie au charbon son fiston contester les noms decides avec l accord du papa.
C’est mou, c’est petit et mesquin. Et il suffit que le maire de Castel hausse la voix accompagne par le president de la com com pour que ces petits elus moissagais rentrent dans le rang, sans autre forme de discution.
Le manque de courage doit etre hereditaire.
(desole pour les accents, c est en option sur la tablette)
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