Le PAM est né. Le Pôle d’attractivité de Moissac entend « attirer des habitants, des leaders d’opinion, des clients pour le camping ou l’abbaye et cultiver la marque Moissac en coordonnant la communication… » Employée municipale, Aude Cance devient responsable de ce pôle Elle avait déjà dans son périmètre de compétences la gestion du cloître et du camping. Ancienne directrice de l’Office de Tourisme de Moissac, elle n’avait pas été retenue pour prendre la tête de l’Office intercommunal qui en vertu de la loi NOTRe a compétence en matière de tourisme sur les 22 communes des Terres des Confluences.
Du coup, le mille feuilles moissagais grossit, grossit encore alors que les élections municipales approchent. Une belle brochette d’élus et quelques dizaines de commerçants et artisans pour la plupart dubitatifs, ont découvert, mardi soir le nouveau bébé municipal. Opportuniste en diable, cette initiative pose de fortes et graves questions. Comment s’articule-t-elle avec la politique de la ville dont bénéficie Moissac? Comment s’intègre-t-elle aux dispositifs de la Communauté de communes, compétente en matière de développement économique? Pour répondre aux éventuelles objections, la directrice du PAM avait fait des ronds (voir tableau) et invité Elodie Carrier, responsable du développement économique à la Com-Com, ainsi que Christine Defin en charge pour Moissac de la Politique de la ville. Difficile pour ces deux fonctionnaires de poser les questions qui fâchent. Et pourtant il y en a. La communauté de communes est en charge du marketing territorial. Que fait donc le PAM sur ce terrain? La Com Com accompagne les porteurs de projets. Que fait donc le PAM sur ce terrain? La Com Com définit les politiques de financement. Que fait donc le PAM sur ce terrain? Le contrat de ville, signé avec l’état pour la période 2015-2022 prévoit le recrutement d’un animateur centre-ville. Il fait l’objet d’un dossier FISAC (fond interministériel de soutien aux commerces). Et le PAM a mis ce poste dans ses objectifs. Comme on dit dans les campagnes, une vache n’y retrouverait pas son veau!
Tout ça promet des jours difficiles… Tout ça va coûter cher, en études, en cabinets conseils, en postes nouveaux, quatre pour ce PAM. Et pour quelle efficacité? On a déjà la réponse! « Et pourquoi si tard » a osé un commerçant? Mieux vaut tard que jamais a rétorqué un Jean Luc Henryot qui confond désormais réunion d’information et campagne électorale. Il faut dire que passé le discours de la patronne du PAM, les commerçants ont fait fête à l’adjoint en charge de la sécurité et de la circulation. Les parcmètres trop chers et trop sophistiqués, les immigrés qui font fuir les chalands, les poubelles qui débordent, la police qui interdit aux commerçants de casse-croûter sur leur pas de porte…On était bien loin des questions de stratégie économique et d’aménagement de la ville. Maryse Baulu s’est pourtant risquée à évoquer la rénovation urbaine et la mauvaise image de la place des Récolets. Tollé dans la salle et imperator, un Jean Luc Henryot qui empêcha sa collègue adjointe de s’expliquer! Fin de partie!
Que fait l’OTI ?
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On juge une municipalité aux promesses faites, aux moyens mis pour honorer ces promesses, aux résultats obtenus.
Les promesses de 2014 en matière économique, et qui mieux que moi peut en parler, qui les ais naïvement exposé lors des réunions municipales, ont été balayées par HENRYOT le père, le maire. Vous savez? Celui absent pour la 1re réunion des commerçants de janvier 2016, celui à nouveau absent pour la 2ème réunion de janvier 2019….quel dédain!
42 demandes de moyens au profit de l’économie entre juin 2014 et avril 2015, 42 refus d’Henryot le père, aidé par Henryot le fils, le même si prompt à donner des leçons à des commerçants. Et encore heureux que ces commerçants n’aient pas assisté au réunions d’adjoints. Qui donc disait « les commerçants, ils commencent à nous faire c…er »? Ne serait ce pas le futur candidat?
Tel un canasson qui sent l’écurie, le banquier héréditaire sent la campagne électorale de 2020.
Bref, des promesses, des belles paroles par devant, et pour l’instant, des résultats à la hauteur des moyens mis sur la table ; nuls.
Entre un maire absent, un adjoint à l’économie qui ne prend pas la parole, et un rejeton qui la prend trop, on est servi.
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