Baylet: refus d’obstacle


Baylet cale devant l’obstacle. Le communiqué est tombé en fin d’après-midi, il ne sera pas candidat au poste de président du département. Bigre ! Que s’est-il donc passé depuis dimanche ?  Car personne et surtout pas lui, ne doutait de sa volonté de reprendre le département, sa chose, son bien familial, dont il s’estimait injustement spolié. Mais en politique madré et bien informé, il avait pris la précaution de faire donner sa propagande, dénonçant par avance sous la plume de l’un de ses employés, un troisième tour qui ne respecterait pas la volonté populaire. Car pour lui et ses amis, le match était plié, la nébuleuse de gauche totalisant tout compte fait 16 élus sur 30.

Bien sûr cette arithmétique ne disait rien des hommes et des femmes qui vont siéger dans le nouveau conseil départemental. Cette arithmétique ne prenait pas en compte les inimitiés, les rancœurs, les haines ancestrales, les « affaires » qui font d’une élection à bulletins secrets une épreuve à l’issue souvent incertaine. Depuis trois jours, les tractations allaient bon train. Les différentes hypothèses étaient testées auprès des nouveaux élus. Et probablement que les stratèges de l’écurie Baylet se sont pris à douter du résultat concernant leur patron. Certes, personne ne s’exprime publiquement et chacun fera tout pour tenir secret son vote. Les plus anciens se souviennent en effet du sort médiatique que la Dépêche réserva au maire de Lauzerte écrivant en première page et sur 5 colonnes « le traitre » pour dénoncer son vote qui permit alors aux socialistes de prendre à Evelyne Baylet la présidence du département.

Exit Baylet ! Mais les radicaux qui se consoleraient avec la victoire de l’un des leurs n’ont peut-être pas dit leur dernier mot. Leur atout s’appelle Weill, élu de Montauban, grand ami de Barèges. Sa candidature pourrait rapprocher la meute radicale des loups solitaires de la droite. Sera-ce suffisant pour faire une majorité quand on sait que le PRG n’est pas à lui tout seul la gauche tarn-et-garonnaise. A contrario, un Jean Philippe Bésiers, ex PRG, estampillé divers gauche, et qu’on sait disposé à briguer la présidence maintenant que Christian Astruc,  le sortant,  semble s’être retiré de la course, pourra-t-il rassembler assez pour disposer d’une majorité, fut-elle relative ? Réponse tout à l’heure !

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