Budget : contes et comptes


Jeudi 24 avril : premier vrai conseil municipal de la mandature Henryot, avec le vote du budget pour 2014. Mon petit doigt me dit qu’il n’y a pas de grosses surprises à attendre, la surprise étant plutôt qu’il n’y en a pas. Autant dire que les diatribes de campagne, les envolées sur la dette, sur les économies nécessaires et tutti quanti sont déjà derrière nous. Fort sagement, parce qu’elle ne peut pas faire autrement, la nouvelle majorité de droite a mis ses pas dans ceux de Jean Paul Nunzi, rendant ainsi involontairement et tardivement hommage à sa gestion.

Nous le disions il y a quelques temps, il serait bien difficile, surtout à des novices, de faire autrement, d’inventer dans un univers de contraintes de plus en plus serrées, une autre voie, une alchimie positive qui permette dette zéro, investissement, maintien de la masse salariale et impôts réduits. C’était des contes de campagne et à l’heure des vrais comptes, force est de constater que la droite, je ne parle pas de l’équipe UDI de Guillamat qui fut encore plus déplorable, a dupé les électeurs. Des sornettes pour conter fleurette!

Dès lors, on peut avoir deux sentiments. D’abord, on peut se réjouir, et se dire que nous avions raison, que nous avons été compris et que la politique est bien ingrate. Mais on peut aussi se dire que la barre a été mise bien bas. Si peu d’ambition, si peu de courage… Chacun à Moissac trouvera des raisons de s’en satisfaire. Mais est ce ainsi qu’on prépare l’avenir, qu’on s’inscrit dans la nouvelle donne qui oblige à un double effort : réformer, réduire les dépenses et en même temps chercher des marges nouvelles. A Moissac, le temps se serait-il arrêté?

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