Enfin! Moissac s’y attendait, le secret n’était plus que de polichinelle! L’adjoint aux finances qui jusqu’à aujourd’hui avait tout voté, tout soutenu, tout accepté et d’abord les différents budgets qu’il était censé construire, vient de « fendre l’armure » si l’on en croit la Dépêche du Midi qui n’est pas à un poncif près. Mais tel Janus, l’adjoint aux finances, c’est aussi et d’abord le Conseiller général, représentant de commerce d’un radicalisme tentaculaire.
L’adjoint fend l’armure, la belle affaire! C’est dire qu’il crache dans la soupe pour mieux affirmer son ambition, ou plutôt celle de son mentor. Il faut prendre Moissac, étendre le pouvoir du Château. C’est ainsi que les Tarn et Garonnais désignent le Conseil général. Métaphore d’inspiration féodale qui d’un mot met chacun à sa place, le vassal et le suzerain et raconte dans un raccourci saisissant la réalité du pouvoir dans ce département.
Mais Moissac a toujours refusé cette répartition des rôles. Moissac la rebelle à l’ordre établi, Moissac la fière, l’hospitalière ne tombera pas dans l’escarcelle de JMB. Autour du maire, Jean Paul Nunzi, les élus travaillent, réfléchissent à l’avenir. D’autres, des républicains de tous les milieux, venus d’horizons politiques différents sont prêts à les rejoindre pour proposer à Moissac et à ses citoyens une ambition. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’exergue de cette page : « Libres et ensemble pour Moissac »
On verra ainsi qu’à travers l’exemplarité républicaine de cette démarche, Moissac se donne toutes les chances de construire son avenir, pour le plus grand bien des Moissagaises et des Moissagais.